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Prévention des cancers du côlon et du rectum

Cancer du côlon et rectum, le dépistage

Le cancer colorectal est parmi les cancers les plus fréquents tous sexes confondus en France. Le cancer colorectal se soigne bien s’il est détecté précocement.

Le dépistage du cancer colorectal est recommandé tous les 2 ans aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans, sans symptômes ni antécédents personnels et familiaux et sans facteurs de risque particuliers. Les symptômes du cancer colorectal peuvent être imperceptibles, d’où l’importance de dépistages préventifs réguliers.

Une invitation est envoyée par l’Assurance Maladie pour retirer un kit de dépistage auprès du médecin, en pharmacie ou sur internet, sous réserve des conditions d’éligibilité, et procéder au test immunologique de dépistage à son domicile.

En pratique, le test consiste à prélever chez soi un échantillon de selles au moyen d’un « kit de dépistage » et à l’envoyer gratuitement pour analyse par voie postale au laboratoire de biologie médicale indiqué dans le courrier d’invitation.

Le test est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie, sans avance de frais.

Comment se procurer un test de dépistage ?

  • Commande gratuite sur monkit.depistage- colorectal.fr muni du numéro figurant sur la lettre d’invitation et sous réserve d’éligibilité établie via un questionnaire ;
    • avec ou sans courrier d’invitation, auprès de son médecin (généraliste,
    gynécologue, gastro-entérologue)
    • lors d’une consultation ou auprès du pharmacien, si ce test est approprié en fonction de l’histoire personnelle et familiale de la personne.

Si le test est positif (environ 4% des cas), la réalisation d’une coloscopie est impérative car elle peut retrouver 1 fois sur 10 un cancer (le plus souvent au stade 1, facilement guérissable), et 4 fois sur 10 un adénome ou polype qui sera enlevé au cours de la coloscopie.

Dans 9 cas sur 10 le cancer colorectal peut être guéri s’il est détecté tôt

Les chiffres clés

Mars bleu, mois de prévention du cancer colorectal

Bleu, pour les hommes ... et pour les femmes !

Ce mois qui porte la couleur bleue laisse penser qu’il s’adresse plus particulièrement aux hommes pour le dépistage de cancers masculins, et cependant … MARS BLEU EST LE MOIS QUI NOUS INCITE TOUS À LA PARTICIPATION AU DÉPISTAGE DU CANCER COLORECTAL !

Lancée en 2009 par le Ministère de la Santé et l’Institut National du Cancer (INCa), la campagne Mars Bleu sensibilise sur le cancer colorectal et son dépistage. Organisée par ces 2 organismes et l’Assurance maladie, Mars Bleu informe sur le programme national de dépistage organisé mis en œuvre en France en 2008-2009 afin de détecter précocement les cancers colorectaux et réduire la mortalité associée.

Chaque année en mars, de nombreuses actions sont mises en place pour informer et mobiliser contre le cancer colorectal. Encore trop méconnu auprès du public, le cancer colorectal est pourtant le 3e cancer le plus fréquent en France.

Les enjeux

Un cancer colorectal sur deux révélé par des symptômes est à un stade avancé. Or, le cancer colorectal est guérissable dans 9 cas sur 10 lorsqu’il est diagnostiqué tôt.

Aussi, associations, institutions, professionnels de santé, chercheurs et société civile se mobilisent dans un but commun : INFORMER sur l’importance du dépistage précoce du cancer colorectal.

Les mots pour comprendre, échanger, agir

A

Abdomen

Partie inférieure du tronc, comprise entre le thorax et le bassin, couramment appelée ventre. Situé sous la poitrine, il contient notamment l’estomac, les intestins, le foie et la rate.

Adénome

Masse bénigne qui se développe sur une glande. Un adénome du côlon ou du rectum est une tumeur bénigne de la paroi interne du côlon ou du rectum, tapissée de glandes.

Âge

À tout âge : agir sur les facteurs de risque modifiables pour prévenir la survenue d’un cancer colorectal.
De 50 à 74 ans : en l’absence de symptômes, d’antécédents personnels ou familiaux et sans facteurs de risque particuliers, un dépistage est recommandé tous les 2 ans.
Après 74 ans : la question du dépistage du cancer colorectal se discute avec son médecin.

Anus

Orifice qui termine le rectum et qui permet le passage des excréments. Un anneau musculaire, le sphincter anal, maintient l’anus fermé jusqu’à l’évacuation des selles.

Appareil digestif

Il s’étend de la bouche à l’anus et a pour fonction l’assimilation des aliments nécessaires au fonctionnement du corps : ingestion de la nourriture, digestion, absorption des nutriments dans le sang et élimination des parties indigestes.

Il se compose :

  • du tube digestif, long de plus de 9 m qui comprend l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin ou côlon, le rectum et l’anus ;
  • et de glandes annexes : glandes salivaires, du pancréas, et du foie.

Le foie contribue à éliminer les substances toxiques du sang et à métaboliser les médicaments.

Le tube digestif possède 100 à 200 millions de neurones qui contrôlent l’activité motrice du tube digestif (ou péristaltisme) et la sécrétion de sucs. Tout ceci fait l’objet de recherches médicales actives.

Association

Des associations informent ou orientent toute l’année vers les structures adéquates pour le dépistage. D’autres sont encore plus engagées dans la prévention et auprès des patients et de leurs proches, comme les comités départementaux de La Ligue contre le cancer, URILCO Lorraine, Mon réseau cancer colorectal, l’association HNPCC – Lynch ou AFA Crohn RCH France.

Assurance maladie

Composante de la Sécurité sociale qui gère, pour le régime général, les branches Maladie et Accidents du Travail – Maladies Professionnelles. La branche Maladie prend en charge les dépenses de santé des assurés et garantit l’accès aux soins. Elle favorise la prévention, en finançant par exemple les examens réalisés lors des dépistages organisés (test immunologique pour le dépistage du cancer colorectal).
www.ameli.fr/

B

Biopsie

Prélèvements de morceaux de tissu qui seront examinés au microscope par le médecin anatomopathologiste, afin de les analyser et rechercher d’éventuelles anomalies ou maladies. C’est un examen indispensable pour établir le diagnostic de cancer, et préciser ses caractéristiques.

C

Cancer

Dérivé du grec karkinos “crabes ou pinces”, le mot latin cancer “crabe ou écrevisse” prend à la fin du XVe siècle en français le sens de tumeur maligne.

Maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon anarchique. Ces cellules déréglées finissent par former une masse qu’on appelle tumeur maligne. Le cancer peut prendre des dizaines de formes différentes et toucher tous les organes.

Grâce à l’évolution de la recherche sur le cancer et des traitements, la plupart des cancers détectés à un stade précoce ont un pronostic favorable.

Cancer colorectal (cancers du côlon et du rectum)

Regroupés sous le terme de cancer colorectal, les cancers du côlon et du rectum se développent lentement, à partir de cellules de la paroi interne du côlon ou du rectum. Dans 60 à 80 % des cas, c’est une tumeur bénigne, appelée polype, qui apparaît d’abord sur la muqueuse du côlon ou du rectum. Son évolution éventuelle en cancer prend 5 à 10 ans.

Il existe différents types de cancers colorectaux, 65% touchent le côlon et 35% le rectum. 80% des cancers colorectaux apparaissent chez des personnes sans antécédents familiaux.

Cellule

Élément visible au microscope dont est constitué tout organisme vivant. Le corps humain est constitué de plusieurs milliards de cellules.

Côlon

Partie du tube digestif avec pour principale fonction de fabriquer les matières fécales (aussi appelées caca, selles ou excréments) par réabsorption de l’eau. Situé entre l’intestin grêle et le rectum, il mesure environ 1,5 m de long et comprend : le caecum, le côlon droit ou côlon ascendant, le côlon transverse, le côlon gauche ou descendant et le côlon sigmoïde.

Côlon Tour

Outil ludique pour aborder la prévention des cancers colorectaux et leur prise en charge. Le « Côlon Tour Virtuel », proposé par La Ligue contre le cancer et la Société Française d’Endoscopie Digestive, guide les utilisateurs pour une visite interactive en 3D à l’intérieur d’un côlon, avec la possibilité de tester leur niveau de risque et de contacter leur Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers (CRCDC). Gratuit et accessible sur colontour.preventioncancers.fr

Coloscopie (ou colonoscopie)

Exploration visuelle de l’intérieur du côlon à l’aide d’un endoscope (ou coloscope), introduit par l’anus. Il permet au médecin d’effectuer si nécessaire des prélèvements (biopsies), et de retirer d’éventuels polypes et lésions précancéreuses. Le plus souvent pratiqué sous anesthésie générale, la préparation de l’examen est essentielle : le côlon doit être parfaitement propre pour permettre un examen optimal. Examen de référence pour diagnostiquer un cancer du côlon, il est prescrit lors :

  • d’un dépistage individuel, chez les personnes présentant des facteurs de risque ou des symptômes évocateurs de cancer colorectal, ou
  • du dépistage organisé, chez les personnes dont le test immunologique s’est avéré positif.

CRCDC Grand Est

Le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers Grand Est travaille avec les institutions, les professionnels de santé et acteurs régionaux pour rendre les dépistages accessibles précocement aux personnes éligibles.
http://depistagecancer-ge.fr

D

Dépistage

Recherche d’une maladie chez une personne avant l’apparition de tout symptôme. Un dépistage peut être individuel ou collectif.

DÉPISTAGE ORGANISÉ DU CANCER COLORECTAL (DOCCR)

Il concerne les FEMMES et les HOMMES DE 50 A 74 ANS TOUS LES 2 ANS sans symptômes ni antécédents familiaux et sans facteur de risque autre que l’âge. Les symptômes du cancer colorectal peuvent être imperceptibles, d’où l’importance de dépistages préventifs réguliers.
Une invitation est envoyée par le CRCDC pour retirer un kit de dépistage auprès du médecin, en pharmacie ou sur internet, sous réserve des conditions d’éligibilité, et procéder au test immunologique de dépistage à son domicile.
Le test est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie, sans avance de frais.

Dans 9 cas sur 10 le cancer colorectal peut être guéri s’il est détecté tôt.

Pourtant, le taux de participation reste faible, en deçà de 40% malgré un dépistage simple, gratuit, performant et fiable : 34,3%* pour toute la France et 39,3%* en Grand Est ! *sur la période 2021-2022

E

Endoscopie

Examen permettant de visualiser et d’examiner l’intérieur des conduits ou des cavités grâce à un tube souple muni d’une caméra miniature et selon les besoins d’instruments, l’endoscope : on parle de coloscopie pour le côlon, rectoscopie pour le rectum, …

Épidémiologie

Étude des rapports entre une maladie et divers facteurs dits de risque qui peuvent influer sur la fréquence ou l’évolution de cette maladie.

Espace de Rencontres et d’Information (ERI)

Service de ressources et d’accompagnement sur le cancer, gratuit et ouvert à tous sans rendez-vous. L’ERI offre un accès à une information claire et validée, en lien avec les équipes de soins et les acteurs de santé. Un accompagnateur en santé accueille, écoute, informe et oriente les patients, proches et aidants. Coordonnés par la Ligue nationale contre le cancer, la plupart des ERI sont situés dans les centres de lutte contre le cancer. L’ICL propose l’unique ERI de Lorraine.

F

Facteur de risque

Tout élément qui, seul ou combiné à d’autres, augmente la probabilité d’engendrer des effets négatifs sur la santé de la population exposée. Les facteurs de risque peuvent être familiaux, individuels, technologiques, sociaux, économiques, environnementaux ou politiques.

Pour le cancer colorectal, les principaux facteurs de risque identifiés sont :

  • L’âge, 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués chez les plus de 50 ans.
  • L’alimentation avec une consommation faible en fibres, trop riche en viande rouge ou viandes transformées.
  • La sédentarité et l’inactivité physique, surpoids et obésité.
  • La consommation d’alcool et de tabac.
  • Des antécédents personnels ou familiaux : être atteint d’une maladie inflammatoire de l’intestin, de maladies à prédisposition familiale comme le syndrome de Lynch ou la polypose adénomateuse familiale, ou encore un antécédent personnel ou familial de cancer colorectal.

G

Gène

Unité d’un chromosome, constituée d’ADN. L’homme possède environ 21 000 gènes qui contiennent l’information nécessaire au fonctionnement des cellules. Certains gènes peuvent être altérés et prédisposer au cancer. Le gène APC est par exemple en cause dans la polypose adénomateuse familiale, et les gènes MLH1, MSH2, MSH6 et PMS2 dans le syndrome de Lynch.

Génétique

La génétique constitutionnelle est la branche de la biologie qui étudie les caractères héréditaires des individus pouvant favoriser le développement de maladies, leur transmission au fil des générations et leurs mutations (variations). La génétique moléculaire étudie les anomalies des gènes acquises par les cellules tumorales.

H

Hépato-gastro-entérologie

Spécialité médicale traitant de maladies touchant l’appareil digestif ou le foie.

HNPCC

Voir Syndrome de Lynch

Hygiène de vie

Ensemble des mesures visant à préserver et à promouvoir la santé du fait de leurs impacts sur son propre bien-être physique ou moral. Les comportements de la vie quotidienne (alimentation, activité physique, sédentarité, consommation d’alcool ou de tabac, sommeil,…) sont fortement influencés par la perception que l’on a de son état de santé.

I

Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM)

Technique d’imagerie médicale qui permet d’obtenir des images précises de l’intérieur du corps grâce à l’utilisation d’un aimant et d’ondes électromagnétiques.

Incidence

Nombre de nouveaux cas d’une maladie, pendant une période donnée et pour une population déterminée. En général, l’incidence est établie pour 100 000 habitants.

Institut de Cancérologie de Lorraine

Unique centre de lutte contre le cancer en Lorraine, l’ICL est un hôpital qui dédie 100% de son activité à la lutte contre le cancer : prévention, soins, recherche et enseignement. www.icl-lorraine.fr

Institut National du Cancer (INCa)

Agence d’expertise sanitaire et scientifique en cancérologie de l’État créée par la loi de santé publique du 9 août 2004, et chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer. www.e-cancer.fr

Intestin

Partie du tube digestif située après l’estomac, dont la fonction est d’achever la digestion, et composée de deux segments principaux :

  • l’intestin grêle qui comprend le duodénum, le jéjunum et l’iléon, et
  • le gros intestin comprenant le côlon et le rectum.

M

Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin

Atteinte inflammatoire de la muqueuse au niveau du rectum et parfois du côlon. Elle se manifeste par des périodes de crise et des périodes de rémission pendant lesquelles il n’y a pas de symptôme. Les principaux symptômes sont des saignements par l’anus, des douleurs abdominales et de la diarrhée. La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont des MICI. Les personnes touchées ont un risque de développer un cancer colorectal supérieur à celui de la population générale, d’où un dépistage spécifique.

Microbiote intestinal (ou flore intestinale)

C’est l’ensemble des micro-organismes (surtout des bactéries) qui se trouvent dans le tube digestif, et pèsent environ 1,5 kg. Ils aident à digérer de nombreux aliments, comme la cellulose et les fibres, les sucres, le lactose, et un déséquilibre du microbiote intestinal pourrait favoriser le cancer colorectal.

Muqueuse

Membrane tapissant les organes internes des cavités notamment celles du tube digestif.

O

Oncogène

Gène susceptible de rendre une cellule cancéreuse lorsqu’il est activé.

Oncogénétique

Spécialité médicale qui étudie les altérations génétiques héritées (familiales) pouvant favoriser le développement de certains cancers.

Oncologie (ou cancérologie)

Spécialité médicale qui se consacre à l’étude et aux traitements des tumeurs cancéreuses.

P

Polype

Excroissance, souvent en forme de champignon, qui se développe sur les muqueuses des cavités naturelles de l’organisme. C’est une tumeur bénigne qui peut parfois se transformer en cancer.

Polypose adénomateuse familiale

Maladie à prédisposition familiale qui se manifeste par la formation de plusieurs centaines de polypes dans le côlon dès l’adolescence.

Prédisposition familiale ou génétique

Existence de gènes prédisposants, perdus ou altérés, augmentant le risque de développer un cancer.

Prévention

Ensemble des actions, des attitudes et comportements qui tendent à éviter la survenue de maladies ou des problèmes de santé, à arrêter leur progression, à limiter leurs conséquences, ou à maintenir et à améliorer la santé. On distingue :

  • La prévention primaire qui s’attaque aux causes des cancers (mode de vie, environnement) pour en diminuer l’incidence.
  • La prévention secondaire qui se concentre sur les méthodes diagnostiques pour améliorer la guérison des états précancéreux. Le dépistage du cancer colorectal en fait partie.
  • La prévention tertiaire qui vise à prévenir les rechutes ou aggravation des maladies, les complications des traitements, et les autres cancers.

R

Rectoscopie

Technique d’exploration de l’intérieur du rectum avec un tube introduit par l’anus. La rectoscopie permet d’effectuer des prélèvements (biopsies) si nécessaire.

Rectum

Dernière partie du tube digestif située après le côlon et qui va jusqu’à l’anus. Il sert de réservoir aux selles. De forme cylindrique, le rectum mesure environ 15 cm de long.

Ruban Bleu

Petit ruban de couleur bleue, symbole de la lutte contre le cancer colorectal.

S

Scanner

Examen qui utilise des rayons X. Il permet de faire des images en coupe du corps humain.

Selles (ou fèces)

Matière fécale expulsée du rectum par l’anus. On parle aussi de fèces, excréments ou de caca.

Signes ou symptômes d’alerte (cancer colorectal)

L’apparition ou la persistance d’un de ces symptômes doit conduire à consulter un médecin :

  • la présence de sang dans les selles ;
  • la survenue de douleurs au ventre,
  • une masse à la palpation de l’abdomen ;
  • des modifications récentes du transit : constipation soudaine ou qui s’aggrave, diarrhée qui se prolonge, une alternance des deux, une envie fréquente d’aller à la selle ;
  • une dégradation inexpliquée de l’état général (perte de poids et d’appétit), une diminution de l’appétit, fatigue ;
  • une anémie inexpliquée.

Un cancer colorectal peut aussi être suspecté si le test immunologique effectué dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal se révèle positif, c’est-à-dire présence de sang dans les selles.

Syndrome de Lynch (ou HNPCC)

Maladie génétique appelée aussi syndrome HNPCC (Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer ou cancer colorectal héréditaire sans polypose). Elle touche les gènes qui contrôlent la réparation des erreurs survenant lors de la réplication de l’ADN, pendant la division cellulaire. Il touche principalement le côlon ou le rectum et l’endomètre (utérus).
Les personnes qui en sont atteintes ont un risque de développer un cancer colorectal supérieur à celui de la population générale, d’où un dépistage spécifique par des coloscopies régulières, permettant de retirer les polypes.

T

Test immunologique

C’est le test de dépistage par recherche de sang dans les selles, réalisé dans le cadre du DOCCR. Disponible en France depuis avril 2015, le test de dernière génération est plus simple à réaliser et plus performant. Il détecte 2,5 fois plus de polypes, 2 fois plus de cancers et 4 fois plus d’adénomes avancés, ces lésions précancéreuses bénignes dont l’ablation prévient l’apparition du cancer.

En pratique, le test consiste à prélever chez soi un échantillon de selles au moyen d’un « kit de dépistage » et à l’envoyer gratuitement pour analyse par voie
postale au laboratoire de biologie médicale indiqué dans le courrier d’invitation.

Il est indispensable de respecter le mode d’emploi du prélèvement et les consignes d’envoi.

Comment se procurer un test de dépistage ?

  • Commande gratuite sur monkit.depistage-colorectal.fr muni du numéro figurant sur la lettre d’invitation et sous réserve d’éligibilité établie via un questionnaire ;
  • avec ou sans courrier d’invitation, auprès de son médecin (généraliste, gynécologue, gastro-entérologue)
  • lors d’une consultation ou auprès du pharmacien, si ce test est approprié en fonction de l’histoire personnelle et familiale de la personne.

Le résultat du test est disponible sur www.resultat-depistage.fr
Si le test est positif (environ 4% des cas), la réalisation d’une coloscopie est impérative car elle peut retrouver 1 fois sur 10 un cancer (le plus souvent au stade 1, facilement guérissable), et 4 fois sur 10 un adénome ou polype qui sera enlevé au cours de la coloscopie.

Tumeur

Grosseur plus ou moins volumineuse due à une multiplication excessive de cellules normales (tumeur bénigne par exemple les verrues) ou anormales (tumeur maligne).

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